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JOSÉ DROUIN

Native de Montréal, José Drouin s’installe, en 1978, à Saint-Modeste dans le Bas-Saint-Laurent. Elle y ouvre son premier atelier de poterie et y fait des bols, des pots, des pichets et divers objets utilitaires. En 1985, elle déménage à Mont-Saint-Hilaire. Elle participe alors à un atelier animé par Russell Kagan qui l’initie à une nouvelle technique de raku ce qui renforce sa passion pour cette méthode de cuisson.

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« En tant que céramiste, je dois me battre avec plusieurs éléments avant d’arriver à une pièce intéressante. Au four à gaz comme au four à raku, je m’amuse beaucoup à maîtriser le hasard et l’incontrôlable. J’aime les surprises, l’inattendu, c’est ce qui me fascine. Lorsque j’enfourne, j’imagine le meilleur pour chaque pièce; c’est le test final. Parfois c’est la joie totale, et parfois la déception. L’humilité et la persévérance sont mes meilleures alliées dans cette quête. Même après plus de 30 ans de métier, j’ai toujours des questions et des défis. Ce qui domine, c’est la passion pour un métier à la fois complexe et stimulant. »

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Ne manquez pas le formidable petit documentaire sur le raku qui vous renseignera sur une technique de cuisson spectaculaire. Visionnez une entrevue très sympathique expliquant mon parcours de céramiste. Cette entrevue a été réalisée par TVR9.

MARIE-ANGE SAMON

En 2005, José s’associe à Marie-Ange Samon. Toutes deux décident de baptiser leur boutique Ne faites pas l’autruche. C’est pour rappeler aux passants qu’il y a, au Québec, de vraies artisanes professionnelles, des créatrices passionnées par leur métier et qui veulent en vivre. D’où le nom de notre boutique : Ne faites pas l'autruche!

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Marie-Ange Samon est née à Grenoble dans les Alpes françaises. Elle commence à voyager très jeune et à découvrir les autres cultures du monde. Adulte, elle s’initie au tissage sur métier haute-lisse et crée des tapisseries contemporaines qui lui permettent de conjuguer sa passion pour la couleur et la matière. Arrivée au Québec en 1992, elle se lance dans la poterie, art auquel elle s’était initiée lors d’un séjour à Boston. Nouveau pays, nouveau métier.

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« Je trouve mon inspiration dans mes racines (le tissage et les voyages) dans la mémoire sacrée universelle. Les lieux dont je m’inspire sont chargés de symboles. Par des bribes de mythes, des fragments de pensées, des ébauches de récits, je souhaite créer un espace de rêve. J’aime la terre à cause de sa mémoire qui véhicule à travers les siècles une part de la pensée des céramistes. »

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